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Des cas viles et du sécessionnisme.

Publié le 31 Mai 2022 par Nasser Adjissa

Bonjours mes petits loups. Voilà je suis de retour et je repars mors aux dents et code en morse au charbon. En effet, après de longues vacances, qui plus est amplement méritées, (jardinage, pâturage,  bêchage, décryptage voir canardage)  je me fais une joie indicible de revenir bousculer, sans autre état d’âme,  les atrabilaires, les pisse-froid, les grincheux et autres éteignoirs comme aux ordres. Libre penseur par nature, et fort peu académique, je me ferais un devoir qui plus est un plaisir certain de n’épargner personne, notamment  les miasmes dialogiques qui pullulent sur le net comme vermines sur un cadavre en pleine putréfaction. Aussi, allons-nous, en quelque sorte, touiller les pestilences marécageuses qui empestent comme pas possible nos douces nuits champêtres. C’est pourquoi me vient à l’esprit l’idée selon laquelle, cela risque  ruer dans les brancards comme jamais auparavant.    En effet, au sens où on ne part pas à la guerre la fleur au bout du fusil, nombre de certitudes loufoques, de croyances stupides et de convictions empruntées voir importées seront remises en cause.  Guère regardant sur l’irritabilité  des pisse-froid et autres excitabilités des  atrabilaires,  nombre de susceptibilités épidermiques seront ainsi froissées. Et quand je dis froisser, cela ne fait pas un pli. (lol) Mais bon à la guerre comme à la guerre et guère d’état d’âme pour les pisses-vinaigre, les pseudos académiciens  et autres grincheux n’ayant de cesse de nous faire prendre des vessies pour des lanternes à travers des billevesées au demeurant  inégalables. Soit.

                                Pour ne pas déroger à nos habitudes nous allons, de ce pas, donc de ce pas à pas, donc pas, pas tout à fait  mais si peu,  traiter de la question qui obnubile les agités de la carafe mais aussi qui taraude les compulsifs du fantasme, les frénétiques du stéréotype ainsi que les  fadas des ethnotypes, somme toute cette pléthore de névrosés identitaires, adeptes inconditionnels du réductionnisme et autres simplismes réduisant la compréhension des choses au principe de la tabula rasa. Tout compte fait, et sans faire dans le détail ou si peu,  nous allons tenter de dresser le portrait Rebo, si je puis dire, de  celles et de ceux qui prennent leurs désirs pour des réalités en occultant d’un trait quasi maladif la réalité elle-même. Que tout un chacun attache sa ceinture ça va secouer  sec dans les cocotiers. Pour ne pas débuter cette guerrière saga au demeurant intellectivement meurtrière, nombre de kabyles comme aux ordres, qui plus est ouvertement ou secrètement,  penseront, vivront voir respireront indépendantistes. Ce sera donc prés de 15% de la population algérienne en l’occurrence prés de 6 millions d’individus qui vivront en quelque sorte  hors normes comme étrangers voir adversaires aux habitudes culturelles, sociales voir politiques de la communauté nationale. Pourtant, et c’est là un paramètre incontournable à prendre en compte,  l’élargissement, le renouvellement  qui plus est  la multiplication des échanges multiplient, sans conteste, les occasions dans lesquelles l’intercompréhension culturelle devient l’alpha et l’oméga d’une société moderne,  structurée et  allant de l’avant en donnant toutes les chances à son futur de devenir optimum. Pour  comprendre toute la mesure de cette compulsion   identitaire, du reste comme aux fondements pro séparatistes, il conviendrait de suivre nombre d’étapes. La première consistera à comprendre pour quelles raisons les questions de reconnaissance et  de revendication identitaire  sont l’objet d’autant de débats, de documentaires, d’interrogations publiques aujourd’hui notamment à l’étranger. La deuxième consistera à évaluer ce que le versant réducteur des poncifs que sont les ethnostéréotypes enseigne sur la question identitaire. La troisième consistera à démontrer ce que le multiculturalisme apporte comme positif à une nation.  En outre, toute forme d’essentialisation procédant de la classification de la composante berbère en strates sociales rigides appelle à une certaine prudence.  Cela est d’autant plus nécessaire que nous nous en tenons ici à cette terminologie par souci de concision, bien qu’il faille toujours avoir à l’esprit la porosité de ces catégories et leurs frontières floues.

                      Quand bien même je  n’ai pas vraiment de légitimité à trancher dans cette controverse qui oppose nombre de berbères kabyles aux berbères arabophones au principe de la haine viscérale. Quand bien même je n’ai pas vocation à m’immiscer dans les affaires « d’autres truies identitaires », somme toute fourrer mon nez,  dans les affaires des complotistes. Ce que je constate en tant qu’observateur impartial,  c’est que la lecture radicale du reste néo-nazie de la culture berbère par nombre d’agités de la carafe s’est développée de façon foudroyante ces trente dernières années, sous l’impulsion de diverses initiatives d’officines «  amies » ou de groupes politiques qui trouveraient leur compte ou leur légitimation dans une affirmation fondamentaliste de l’identité. En outre,  certaines formes de silence pour ne pas parler d’omissions (sociologique, historique, culturelle, éthique et démocratique) consentie feront partie intégrante de ce que l’on pourrait voir comme  des stratégies d’ajustement. Ces actes et ces attitudes au demeurant puériles, quand bien même pernicieux participant du reste de l’illusion pour ne pas dire de la poudre aux yeux,  seront adoptés pour travestir l’incapacité de « ces cas débiles », pour ainsi dire,  quand bien même enseignants, cadres et universitaires, à s’affirmer objectivement.

                       Certes, libre à tout un chacun de se construire, à tors ou à raison, plus à tors qu’à raison, une entité identitaire fantasmée et donc  montée de toutes  pièces  du reste potentiellement loufoque. Certes libre à tout un chacun de se prendre pour Jules César, le dictateur     . Néron, l’incendiaire.  Agrippine, l’empoisonneuse, au demeurant mère de Néron l’incendiaire voir  le Roi Dagobert, lequel aurait mis sa culotte à l’envers. Cependant, sachons raison garder et gardons-nous de mélanger Chaâbane de Ramtane. Ce n’est pas très convenable et encore moins musulman…En effet, dans l’espace public, notamment lorsque cette revendication loufoque, véritable ligne de fracture consommée,  est récupérée, qui plus est montée en mayonnaise  par qui ont sait,  cet enjeu fera de plus en plus fréquemment l’objet de traitements médiatiques étrangers démagogiques de manière directe ou indirecte d’ailleurs. Partant, les pauvres écervelés des Bibans, des Babors voir des flancs du Djurdjura ou d’ailleurs,  du reste obnubilés par des promesses de terre promise,  ne se sentiront plus pisser et qui de surenchérir de plus bel. En effet,  ravis, voir exciter comme des puces à l’idée de constater qu’une « autorité prestigieuse et donc digne de confiance », en l’occurrence les Européens, voir autres, s’empareront de cet opportunisme idéologique, ces pauvres hères se verront déjà, leur passeport tamponné du cachet du visa, à arpenter les ruelles mal famées voir malodorantes d’Aubervilliers et les quartiers Nord de Marseille dont de la très mal réputée La  Castellane. Par ailleurs, afin de valider leur séjour sur le territoire français, ces gigolos   en quête d’une septuagénaire plus vraiment fraiche et donc on ne peut plus décatie  qui le traitera du reste comme on traitre son caniche voir pire, ces agités de la carafe reviendront au bled fiers comme Artaban de pouvoir exhiber leur carte de résidence. (Fait historique incontestable). Ah, syndrome du colonisé quand tu nous tiens !!!  Quand on pense que ces malandrins maladivement  fascinés ne pourront même pas recourir à la  SPA (société protectrice des animaux) au prétexte de maltraitances sur animaux en détresse enfin en déperdition, il y a de quoi se poser moult questions. Et quelles questions !!!  Pendant ce laps de temps, en manque de viande fraiche,  la septuagénaire mise au repos se consolera avec son caniche…  A coup sûr, les officines occultes ont bien travaillé. A  présent, au principe du fumier qui se décompose ou du vin aigre qui fermente,  elles laisseront faire le temps en l’aidant, certes,  de temps à autre d’un petit coup de pouce pour le moins pernicieux.   Ainsi, verra-t-on en toile de fond, de films, d’articles, de médias occidentaux des sujets ‘ « épiques » voir « apologétiques », pour ainsi dire, lesquels articles relateront « les exploits » certes discutables de ces « exceptions » kabyles capables de s’exhiber en plein Ramadhan une boutanche de pinard entre les mains. . Par ailleurs, pour bon nombre de blogueurs « spécialisés », dirons-nous, voir  dans nombre de documentaires ethnographiques occidentaux,  « le particularisme » kabyle sera monté en épingle laissant clairement entendre : kabyles vs les arabes vs L’’Islam et donc kabyles pro chrétiens ( ?!?!?). Un peu comme en France quoi, où bien le mouton de la baignoire (de l’Aïd El Adha) sera monté en épingle et donc durement brocardé. Comme nous le soulignions précédemment, la manière au demeurant plus que discutable avec laquelle  les différents médias européens traiteront de l’identité berbère,  du reste anhistorique,  ne manquera pas, d’ailleurs, d’influer sur les contours donnés à celles-ci et sur la façon dont cette  identité sera reproblématisée collectivement notamment dans la sphère publique. Certes la question identitaire porte principalement sur l’’image que nous nous  faisons de nous, ainsi que sur les traits communs qui nous réunissent. Cependant, lorsque cette image est construite de toutes pièces notamment par des mains scélérates,  donc incontestablement conjecturée et « irrémédiablement » galvaudée,   les problèmes d’identification participent en quelque sorte de l’auberge espagnole pour ne pas dire du véritable barnum, où tout un chacun y ira gaiement de constructions loufoques et fantasmatiques. Somme toute, un prêt à porter illusionniste  voir fantasmagorique pour ne pas dire abracadabrant. Par où tout un chacun comprendra qu’il y a loin de la coupe aux lèvres que du faire aux dire. Ce qui donne en latin « multa cadunt inter calicem supremaque labra »

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